Le matin des morts-vivants

Ils l’avaient dit : on ne reviendra pas à la vie d’avant. Mais qui aurait envie de revenir à la vie d’avant ? Parce qu’il y avait une vie avant ?

La zombification du monde occidental est en marche depuis son triomphe. L’Occident, c’est l’univers du mort-vivant. L’Occident est un grand cimetière à ciel ouvert où les tombes se sont ouvertes. L’Occident n’a rien d’autre à proposer que la commémoration des morts. Rendre vivant les morts. Glorifier ce qui a provoqué ces morts. Ceux qui se prosternent devant les tombes des sacrifiés, se prosternent devant ceux qu’ils ont envoyés à la mort pour leur seul profit. Ce sont les mêmes pour lesquels les enfants de 1917 sont tombés, ce sont les mêmes qui veulent injecter nos enfants. Ne vous en faites pas : il élèveront des stèles au vacciné inconnu. Les morts-vivants vivent de l’argent mort, de l’im-mobilier, du travail vivant des autres. Ils mourront au-delà de l’espérance de vie moyenne, Covid ou pas, eux qui sont déjà morts. Ils ne mourront pas.

Le zombie triomphe quand vous enfermez tout le monde. Le confinement, c’est pour sauver les morts-vivants, pour que la mort puisse continuer à se pavaner. Les rues vides pendant le confinement ? Vides des morts. La vie reprend, je ne me suis jamais senti aussi vivant que dans ces rues vides où l’animal de la forêt osait timidement emprunter l’asphalte. Du moment que l’argent du mort-vivant continue de prospérer, son argent mort, rien ne peut l’atteindre. Un jeune bien vivant lui livrera ses courses. Le mort-vivant pourra se rendre dans sa résidence secondaire, sur ces plages interdites, où il ne fallait pas se poser et d’où il chassera les vivants. Le mort-vivant erre sans but sinon celui de chasser le vivant.

Le zombie, c’est celui qui revient là où il avait l’habitude de se rendre, animé par un stimuli nerveux. Ainsi, l’isoloir. L’isoloir, ça divertit de l’urinoir. Et là, en quinze jours, le zombie a fait des petits, leur nombre a presque doublé. 10 millions de zombies le 10 avril, 19 millions le 24 avril.

Le zombie peut supporter toutes les horreurs, sachez-le. C’est vain de vouloir en appeler à son cœur, à son ventre, à son âme. On ne peut pas redonner vie aux zombies. Il n’y a qu’une solution et c’est leur tirer dans la gueule.

Le zombie apparaît quand l’enfer n’a plus de place, quand l’enfer recrache ses morts. Preuve que l’enfer est bien ici bas. Nous vivons en enfer et ce n’est que le début.

Philippe Menestret

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