Une cérémonie d’ouverture des JO entre dégoût, colère, sidération…
J’ai décidé de boycotter les JO et tout ce qui pouvait les évoquer, de près ou de loin, dès que j’ai appris qu’il faudrait un Pass pour circuler dans certains espaces publics et tout aussi choquant, dès que j’ai pris connaissance par le biais de plusieurs témoignages, des méthodes de karcherisation de Paris (fermeture puis destruction de foyers et de refuges, expulsion des étudiants de leur logement pour accueillir les bénévoles, etc.). J’ai été confortée par la suite à l’encagement des Parisiens, avec de grands grillages les enfermant dans leur quartier et transformant leurs déplacements en parcours labyrinthique. Ainsi, le jour de la cérémonie, je me trouvais à un sympathique apéro, loin de tout média. Le lendemain, j’ai découvert les extraits de la cérémonie et je n’ai pas encore trouvé les mots justes pour décrire mon état à ce moment. Entre surprise, dégoût, colère, écœurement, sidération, révolte, bref je m’arrête là pour ne pas noyer le lecteur. Il est vrai que je cumule plusieurs particularités. J’ai souffert par le passé du pass sanitaire et de la manipulation du gouvernement. J’ai été un temps Maman Louve et je dénonce tant que je le peux la promotion du transgenrisme et l’éducation sexuelle précoce dans les écoles. Et je suis catholique pratiquante. Mais le pire était à venir.
La scène du crime
Mon entourage n’a pas partagé mon avis, il était au contraire ravi de ce déploiement de techniques, de musiques, de chorégraphies, d’acrobaties et d’effets visuels, tout au plus est-il resté perplexe devant une certaine scène. Mes premiers jours de vacances ont été ponctués de discussions. Enfin, lui disais-je, tu te rends compte, parodier la Cène avec des drag-queens ! Il me répondait invariablement qu’il s’agissait d’un malentendu, qu’il n’avait jamais été question de parodier quoique ce soit et que je devais montrer de la tolérance. Quand, à force de preuves (dont le fameux post de France TV supprimé rapidement et qui s’intitulait « Une mise en Cène LÉ-GEN-DAIRE ») j’ai pu lui faire admettre l’intention de cette partie du spectacle, il m’a conseillé de pardonner, comme tout bon catholique se doit de faire. Et d’ailleurs, pourquoi auraient-ils sciemment voulu causer du tort à une communauté ? Pour diviser mon ami, pour diviser. Quel intérêt ? Diviser pour mieux régner, comme ils l’ont fait pour le Pass sanitaire (d’ailleurs, c’est la mission principale du Diable, diviser et nous dresser les uns contre les autres). Faire entrer la discorde dans les foyers, afin de nous affaiblir. C’est exactement ce que nous sommes en train de faire. Tous les jours, au lieu de profiter de mes vacances, je me dispute avec toi… Et me revient en tête les dernières paroles de cette petite vidéo de Renard Buté que j’écoutais souvent en 2021 : « … Oui c’est une bataille spirituelle qui nous engage les amis et quel honneur d’avoir Satan comme adversaire. N’ayez crainte car nous sommes accompagnés… »
Décryptage du piège manipulatoire
L’excellente vidéo explicative de Jean-Dominique Michel nous donne des éléments de compréhension tout à fait intéressants. Il y décrit une cérémonie riche et dense, composée de différents tableaux, certains magnifiques et touchants, mais, et c’est l’hypothèse de l’anthropologue, caractéristique de l’ingénierie sociale en cours, c’est-à-dire « qu’on peut voir entrelacé dans ces évènements tout à fait acceptables, probants et même agréables, tout un ensemble de choses particulièrement problématiques ». Tout au long de l’interview, il nous met sur la piste qu’il pourrait s’agir, en toute probabilité, « d’une opération de manipulation psychologique de grande envergure particulièrement perverse comme nous l’a, hélas, habitué le gouvernement et sa présidence ». En résumé, ont fait passer le moche entrelacé dans du beau. Je m’explique alors la réaction de mon entourage qui a passé « un beau moment devant sa télévision le soir du 26 juillet ». L’anthropologue cite le commentaire de Stéphane Poli qui qualifié la cérémonie d’«habile car en terme de manipulation de masse, les foules retiennent prioritairement les images fortes (feux d’artifices, chorégraphies, etc). Le cerveau est capté par celles-ci et absorbe ensuite toute la propagande qui les suit sans réagir car il lie inconsciemment celle-ci à une impression positive. ». Ainsi, il est tout à fait normal que de nombreuses personnes ayant succombé au piège manipulatoire (80% de très beau spectacle plus 20% de propagande malsaine) se soient réveillées le lendemain en disant avoir passé une belle soirée. De mon côté, j’ai visionné le « moche » séparé du « beau » en j’en ai eu immédiatement la nausée, invectivant mon entourage et l’enjoignant à rejoindre mon avis. Je saisis déjà mieux notre incompréhension mutuelle. Alors je me suis infligée le visionnage du replay quand je me suis sentie suffisamment déterminée pour le faire et parce qu’il s’agissait d’un préalable indispensable à l’écriture de cet article.
Célébration des comportements marginaux et singuliers
Dès les premières minutes, je sursaute à la vue inquiétante d’une barque voguant sur les eaux des égouts de Paris dans une atmosphère sombre et anxiogène, prenant à son bord les trois enfants détenteurs de la flamme olympique. Puis j’oublie cette vision dérangeante pour me faire emporter par les images flamboyantes et les mises en scènes. A 45 minutes, je suis de nouveau dérangée par la vision de la tête coupée et ensanglantée de Marie-Antoinette à la fin de son martyr, chantant un hymne à la révolution. A 50 minutes, je sursaute à la célébration de l’amour, représentée par un « trouple », une femme et deux hommes, mis en scène au sein de la bibliothèque Nationale de France et montrant des titres de livres illustrant l’histoire, dont « Bel-Ami », « Sexe et mensonges », « Le diable au corps » ou « Le triomphe de l’amour ». Le commentaire indique que tous les amours, toutes les identités sont les bienvenues. En parallèle, une savante chorégraphie aux couleurs LGBTQ+ s’effectue sur un pont de Paris pendant que les trois personnages entament une petite course les conduisant dans un appartement où ils vont, de façon évocatrice, se livrer à de beaux ébats. La patrouille de France dessine un cœur rose dans le ciel au-dessus du pont de Paris. Mince ! L’amour se célèbre à trois maintenant ? Je passe sur l’incursion des Minions, petits personnages de création française, drôles et sympathiques quoique stupides et immatures, car le très moche et très méchant arrive, à 1h53. Un autre tableau est annoncé « On ouvre un autre tableau » et des drag-queens apparaissent, reproduisant le décor de la Cène de Léonard de Vinci. Un danseur vêtu de noir se penche sur une petite fille, faisant le signe de l’égorger. « Unis dans la diversité », vont se succéder des représentations de plusieurs danses. Le bal est ouvert par une femme à barbe. A 2h37, Philippe Katherine arrive avec sa mauvaise chanson « Nu », prétextant défendre la paix et l’égalité sociale. Sauf qu’il est nu, bleu et ridicule. A 2h45, un cavalier de l’apocalypse ferme le bal, après la diffusion d’un message avec lequel nous ne pouvons qu’être d’accord « Ensemble pour la paix ». Comme le dit Jean-Dominique Michel, cette cérémonie est marquée par un degré élevé d’obscénités, révélant au public ce qui doit être réservé à la sphère du privé. Il a été exhibé et célébré des modèles qui restent en réalité marginaux et singuliers et leurs présences lors d’une manifestation internationale pose évidemment question.
Pour ma part, j’y vois une pièce supplémentaire du grand puzzle, dans la continuité de la promotion du transgenrisme et de l’incitation à l’abandon de notre identité et de nos valeurs. Je m’inquiète pour les plus jeunes, qui étaient d’ailleurs devant leur télévision. Après avoir aperçu la pyramide du Louvre, je repense au film « Les survivantes » qu’il faut absolument que j’aille voir. Je repense à l’actualité politique où l’orientation sexuelle guidera peut-être le choix du premier ministre (nous le saurons dans quelques jours). Et, même si jusqu’alors je ne prêtais pas attention à la rumeur, je m’interroge sur le couple présidentiel, tant la célébration d’une sexualité déviante et transgressive en tant que normalité est à l’ordre du jour et ces rumeurs qui jusqu’alors n’étaient pas à propos et qui, depuis cette cérémonie, prennent une toute autre dimension …
Pour aller plus loin :
Extrait montrant un personnage faisant le signe d’égorger un enfant pendant la représentation des drag-queens : https://x.com/PsyGuy007/status/1817863129700655282
Cérémonie d’ouverture « Belle réussite ou ingénierie perverse ? » par Jean-Dominique Michel.