Ce qui a été fait à nos enfants nous a déchiré le cœur

Les témoignages qui suivent ont été recueillis en mars 2022 auprès de dix-neuf mamans des Yvelines.
La question a été : "En votre qualité de maman, quel a été votre plus grand traumatisme vécu pendant ces deux dernières années ?"

Certaines n’ont pas pu répondre, certaines préfèrent les actions que les écrits. Beaucoup parlent de ces émotions intenses et le mot traumatisme nous semble être le bon pour qualifier ce que nous avons vécu mais qui est encore frais. Pardonner semble difficile pour certaines. Pour d’autres c’est dans l’intimité des couples que les traumatismes ont agis.
Nous, mamans avons été les plus exposées, il nous semble, car ce qui a été fait à nos enfants nous a déchiré le cœur et les tripes.
Se retrouver ensemble entre mamans nous permet de libérer la parole, les mots, les maux, les émotions.
Et l’espoir de nous dire que dans cette humanité, les meutes de louves se rassemblent et ne lâcheront pas leurs petits…

L’indifférence de beaucoup de parents m’a surprise

Tout a commencé fin d’été 2020.
Ma consternation concernant le port de masque à l’école m’a amenée à comprendre ce qui se passait vraiment dans ce monde.
Ma réaction immédiate (après m’être informée) était simple : il faut se regrouper avec d’autres parents pour faire bouger des lignes tant que l’on peut.
L’indifférence de beaucoup de parents sur le port de masque ou leur croyance (non basée sur des faits) m’a surprise. Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi – même à ce jour – beaucoup de parents ne se posent pas plus de questions sur le port de masque.
Les enfants sont en plein développement. Leur corps et leur cerveau ont besoin d’être oxygénés pour se développer.
Anne

Maman, tu sais, j’ai décidé d’arrêter de sourire

L’année dernière. 2021. Ma fille venait d’avoir six ans : « Maman, tu sais, j’ai décidé d’arrêter de sourire. » « Ah bon ma chérie quelle tristesse. Mais pourquoi?! » « En fait maman, tout le monde est masqué. Sourire ne sert plus à rien. »
Je n’avais jamais ressenti autant de tristesse dans mon cœur de maman.
Camille

Je me sens parfois si impuissante à protéger mes enfants

Mon grand traumatisme de maman a été pendant plus d’un an de vivre dans cette angoisse de ne pas savoir si mon ex allait faire vacciner mes enfants car ils sont en garde alternée.
Puisqu’il ne suffisait que d’un parent consentant. Après avoir fait ses 3 doses et une suspicion de décès d’un proche suite à un effet indésirable du vaccin, il a dit à nos enfants que c’était à eux de choisir. Qu’il n’irait pas contre leur avis. Ce fut un soulagement immense pour moi. Je reste cependant traumatisée et encore sur mes gardes. Je me sens parfois si impuissante à protéger mes enfants. Je ressens que tout cette vigilance de maman, cette anxiété m’a fait vieillir prématurément.
Marie C

L’indifférence des parents autour de moi

Quand je voyais les petits collégiens avec leur masque, je me disais « les pauvres ». Eux me disaient : « ça va, on s’habitue ». Quand j’ai appris que mes enfants de sept et dix ans allaient porter eux aussi le masque, et quand j’ai constaté l’indifférence des parents autour de moi, là j’ai vraiment eu peur.
Camille V

On m’impose de maltraiter mes enfants

Je pense avoir souffert de manière plus explicite que mes enfants. Et ma souffrance a rejaillit sur toute la famille. Combien de fois ai-je entendu que c’est ma faute, que c’est moi qui fait peser ce poids sur la famille. Cette profonde injustice m’a marquée à tout jamais ! On m’impose de maltraiter mes enfants, de les traiter à l’inverse de mes convictions, et c’est moi qui deviens le problème. Dans cette crise je pense qu’enfant comme parent ont souffert. Les deux sont intimement liés car inséparables.
Elin

Rien ne m’empêchera de protéger mon fils

Je ne sais même pas par où commencer. Comme un lapin les yeux pris dans les phares d’une voiture j’ai été sidérée. Je me suis dit “personne ne sait ce qu’est ce virus, c’est normal qu’ils ne sachent pas gérer”. Puis je ne comprenais pas pourquoi le gouvernement ne mettait aucune vérification à l’arrivée à l’aéroport alors que l’Italie était déjà bien touchée. Et là a commencé le questionnement qui continue encore aujourd’hui. Entre temps nous sommes passés par l’extorsion de consentement. Oui je me suis dit “c’est du viol”. Avec l’exclusion, la délation, la manipulation, la privation de liberté telle que la liberté de disposer de son corps qui s’impose indirectement par des restrictions et la déshumanisation… et ce qui est effrayant c’est que ce n’était que le début et que tout cela allait se dupliquer à tous les niveaux, même à nos enfants. Les masques et bientôt le “vaccin”. Que répondre à son enfant de sept ans lorsqu’il me dit “j’ai peur de respirer en baissant le masque parce que la maîtresse va me gronder”? Que faire lorsque je trouve dans son cartable la boîte vide de masque tout gribouillé de rouge (expression silencieuse de son ressenti)? Que lui dire lorsqu’il me dit “oh ça va maman on profite tant qu’on peut respirer même si c’est temporaire”? Comment faire lorsqu’il me dit “on va voir papy et mamie à noël?” et que je refuse parce que les autres le voit comme un tueur de papy et mamie.
En revanche je garde mon cœur et mon humanité Et rien ne m’empêchera de protéger mon fils malgré vos menaces permanentes de m’enlever mon autorité parentale.
Van 

Je sentais dans mes tripes qu’on leur faisait du mal

Le gros choc pour moi a été le masque obligatoire à l’école élémentaire en novembre 2020.
Je souffrais déjà pour les collégiens depuis quelques mois mais ayant deux enfants en élémentaire, j’ai complètement craqué le matin où je me souviens encore de cette « précision » apportée par Castex le lendemain de l’annonce du deuxième confinement…
Je sentais dans mes tripes qu’on leur faisait du mal… c’était viscéral…
Aussi, pendant des mois j’ai vécu la peur au ventre que leur père les teste en nasopharyngé.. (garde alternée).
Et enfin, l’épée de Damoclès de la vaccination obligatoire des enfants, car Instruction en famille inenvisageable pour le père de mes enfants.
Anonyme

Je l’ai vu refuser systématiquement de dire bonjour ou s’approcher d’adultes non masqués

En tant que maman j’ai été très touchée par le fait que mon fils de quatre ans ne connaissent rien d’autre que des adultes masqués. j’ai compris à quel point l’environnement avait un impact sur son psychisme quand je l’ai vu refuser systématiquement de dire bonjour ou s’approcher d’adultes non masqués par peur du « virus », craindre que je meure dès que j’ai un rhume (c’est un « petit virus »…), me signaler que je devais mettre un masque quand nous sortions de la maison ou jouer à mettre un masque pour faire comme les grands…
La semaine dernière il m’a spontanément déclaré qu’il était « agréable » de voir ses maîtresses et les autres adultes sans masques parce qu’il voyait leur visage. Hier il était triste qu’ils les aient tous remis car des enfants ont « mal au ventre ». Avec ses mots il observe bien les incohérences des adultes… Et me motive d’autant à montrer mes crocs de louve si quelqu’un s’avise de vouloir le vacciner contre mon gré, son père compris.
Marie

Les masques détruisent physiquement et psychologiquement les personnes

Pour moi selon ma conception notre premier territoire c’est notre corps… il est un lieu sacré car habité de l’Esprit qui est Vie et qui nous conduit… même si nous n’en n’avons pas conscience…
C’est pourquoi ce territoire est inviolable car sacré… quiconque ne le respecte pas en le blessant en le tuant en le torturant en le violant commet un sacrilège. Aujourd’hui, il est largement établi que les masques détruisent physiquement et psychologiquement les personnes et surtout les enfants car impuissants face à l’autorité des parents et autres maîtres … Mais bien plus encore la vaccination qui est une injection qui détruit le corps physique et mental.
Cette injection s’appelle pour mon ressenti personnel “un viol du corps et de l’esprit”. C’est ce que j’ai ressenti quand j’ai appris qu’une de mes filles s’est fait injecter contre son consentement pour pouvoir travailler…
Je ne sais si ce sont les pleurs ou la rage qui ont été les plus forts en moi…
En tous cas les deux sont encore présents aujourd’hui…
La rage n’est pas contre ma fille mais ses bourreaux… les pleurs sont pour ma fille…
Je ne suis pas encore assez aimante pour » pardonner » aux bourreaux …
Elisabeth

Impossible de pardonner à ces bourreaux

Moi j’ai tout très mal vécu, l’enfermement, le stress de ma fille de neuf ans en plus de mon travail ! L’agressivité de mes clients….
La peur de m’obliger à tout ou n’importe quoi !
Ensuite l’obligation des masques … et quand ma fille a dû le porter tous les jours, je suis devenue très agressive. Envers tout le monde. J’avais le même ressenti que le viol que j’ai subit adolescente. Et quand les vaccins sont arrivés, j’ai vraiment commencé à avoir très très peur de l’obligation. Pour ma fille, pour moi, ma famille.
Quand les pass et toutes ses conneries sont arrivées, ça aussi ça m’a bien énervé car je déteste qu’on m’impose des idées toxiques. Je suis moins en colère mais j’ai la haine en fond et je suis sur les gardes sur la suite. Et comme Elisabeth, impossible de pardonner à ces bourreaux.
Jen

L’abus physique et psychologique répété

Que ce soient les tests (j’ai vu des parents tenir leurs enfants pour que ce soit fait… Voire les frapper en cas de révolte), les vaccins injectés de force, je suis convaincue de l’abus physique et psychologique répété. C’est effectivement le même procédé qu’un viol. D’où les mêmes conséquences…
Il y a un mois un voisin m’a gentiment abordé. J’ai fait une crise de panique en rentrant chez moi puis suis tombée par terre. Le chemin est encore long pour oser parler à des inconnus…
Marie

Les parents montraient avec fierté leur pass

En septembre 2021, lors de la journée des associations notamment sportives qui a eu lieu dans un des parcs de ma ville, soit totalement en extérieur, j’accompagnais mes enfants, mon fils de 8 ans et ma fille de 12 ans.
Mon fils devait participer à une démonstration d’Aïkido avec sa professeure, et je devais aussi l’inscrire pour l’année scolaire au Handball. A l’entrée du parc, un « vigile de la sécurité » m’empêche de rentrer avec mes enfants de façon assez rude, ce qui les a choqués d’ailleurs, comme si j’avais fait quelque chose de mal, de répréhensible par la police. Je ne pouvais pas rentrer. Mais pour quelle raison sensée ? Car je n’avais pas de pass sanitaire ! Dehors ? Mes enfants ne voulaient pas rentrer sans moi mais je les ai convaincus de le faire et que je les verrai de loin. Une personne de la mairie est venue me voir pour me justifier le fait que c’était dû aux mesures gouvernementales… Blablabla ; je lui ai demandé si elle pouvait m’apporter un formulaire de façon à inscrire mon fils au handball pour pouvoir avoir une place, ce sport étant très prisé. Cette personne m’a offert un café, puis le président de l’association de Handball est venu lui-même avec un stylo et le formulaire, et a même enlevé son masque en me faisant un grand sourire !
Ce qui m’a le plus interpellée, c’est que les parents qui sont entrés montraient avec fierté leur pass et expliquait même au vigile, qui n’en avait strictement rien à faire, qu’ils avaient été vaccinés deux fois par tel ou tel vaccin. Bref secret médical quoi ! Là j’ai compris que nous étions dans un monde de moutons.
Conclusion, mes enfants ont été secoués par tant de mépris et violence pour un pass. Depuis, nous avons boycotté toutes les situations avec pass et nous en avons même fait un jeu.
Mel

Je me sens très impuissante

Ce que j’ai le plus entendu dans cette période c’est que les enfants peuvent s’habituer à tout… Mais en tant que maman, il est des choses auxquelles il ne me paraît pas normal de les voir s’habituer.
Voir mes enfants soumis à des règles contraignantes arbitraires et attentatoires à leur bon développement me fait saigner le cœur et me met hors de moi.
Voir le consensus social et la passivité (dans le meilleur cas), et parfois l’agressivité des autres parents ne cesse de me stupéfier.
Je vois cette génération dont l’enfance est sacrifiée sur l’autel de l’argent et de la politique et je me sens très impuissante.
Alexandra

Ne pas s’habituer au pire

La justification que “les enfants sont forts et qu’ils s’habituent” m’a toujours profondément agacée. Dès que l’on m’a dit cela, très souvent, j’ai répondu ce que M-E. Dupont (il me semble) a dit: “si on dit à un enfant que sa nouvelle maison est un placard, il s’habituera mais cela ne signifie pas que c’est bien/bon pour lui”.
Mireille

Propos recueillis par Charles Marie

Commenter cet article

Pour nous faire part de vos commentaires ou nous partager toute autre réaction, merci de remplir le formulaire ci-dessous :

La lettre d'informations de l'Écho des Boucles
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Articles récents