L’élégance à la française et le chic sous toutes ses coutures
Comme l’a cité Philippe dans son dernier article Absolutisme 2.0… du 17 décembre, voici ce que l’on peut lire, entre autres, dans les médias mainstream au sujet de la première dame : « Incarnant l’élégance à la française et le chic sous toutes ses coutures, la Première dame de France est devenue au fil du temps une référence du raffinement ». Pour ma part, je n’ai jamais trouvé très raffiné d’avoir séduit son élève de quinze ans quand elle était enseignante et âgée de quarante ans (mais je n’en dirais pas plus de peur de finir en garde à vue, on ne sait jamais, cela m’ennuierait beaucoup à la veille des fêtes de fin d’année …). Ni raffiné non plus de symboliser l’amour par un « trouple » lors d’une certaine cérémonie ou encore de travestir le tableau de la Cène. Mais tout est histoire de (mauvais) goût sans doute. Quant à l’affaire « madame », comme l’ont nommée pudiquement les médias, initiée par un petit groupe de citoyens qui avait très probablement envie d’emmerder le président en retour, qu’elle soit vraie ou fausse, on ne peut s’empêcher de la trouver nauséabonde. Et parfois s’y intéresser dans un accès de fascination morbide.
I am so sorry (oups)
La première dame de France s’est donc excusée lors d’une interview largement relayée, suite au scandale #saleconne. Elle a rappelé très justement qu’elle a le droit de parler et de penser et qu’elle ne comprenait pas la censure exercée sur les artistes. « Il n’y a jamais eu de chiffres aussi importants de violences faite aux femmes », dit-elle. Elle rappelle ainsi son combat prioritaire, et réaffirme sa présence auprès des victimes de violence et de harcèlement. Elle explique être très discrète sur ses actions et ne pas vouloir communiquer. Nous voilà rassurés. Curieuses paroles tout de même, dans la bouche de la femme du Président, celui que je qualifierais de bourreau du peuple… Se défendre d’un droit de parler et de penser et s’opposer à la censure me rappelle tant nos combats passés et présents.
A noter tout de même qu’elle s’excuse uniquement auprès des victimes et qu’elle ne regrette pas pour autant ses propos, saisis dans l’intimité. Une façon de réaffirmer son soutien à Ari Abittan et regretter surtout la divulgation de ses paroles. Notons également son ton morne et son regard noir, son attitude rigide et ses bras croisés pendant l’interview.
Le meilleur futur se construit avec le cœur *
À croire qu’ils se délectent de notre haine et de notre mépris dans une sorte de jouissance sordide. Ne nous laissons donc pas distraire par ce balai des horreurs et par cette inversion des valeurs, ne perdons pas trop d’énergie à les détester mais plutôt, restons centrés sur de belles choses, sur le vivant, la nature, les animaux, les amis, les proches, etc. N’oublions pas que la haine et la colère nous abaissent d’un point de vue énergétique, et de l’énergie, nous n’en aurons jamais de trop à notre disposition pour les supporter ! Restons dans cette énergie d’amour. Le reste viendra, j’en suis convaincue.
* «On ne créé pas son meilleur futur avec son mental, mais avec son cœur », dernière phrase du livre de Philippe Guillemant « Le grand virage de l’humanité » paru en 2021, que je vous recommande vivement de demander au Père Noël.


