Injection expérimentale et risque de cancer : Un fait connu depuis 2023
Les Enfants d’Hippocrate ont lancé en novembre 2023 une opération d’information auprès des conseils de l’ordre des médecins en leur diffusant un rapport de 116 pages intitulé « Autorisation de mise sur le marché des vaccins anti-Covid : arguments préliminaires pour une révision » où il était évoqué en page 30, la présence de contamination d’ADN dans les vaccins ARN de Moderna et Pfizer. En effet, il est nécessaire d’utiliser une séquence d’ADN pour fabriquer un vaccin type ARN mais le niveau de contamination dépasse très largement des niveaux autorisés. L’ADN du vaccin Pfizer contient aussi une partie de l’ADN du virus SV40 appelée « promoteur ». Ce virus connu pour être hautement oncogène (favorisant l’apparition de cancers) n’est pas entier mais l’utilisation de son promoteur pose aujourd’hui question. Dans le cas du vaccin Pfizer cette séquence sans doute utilisée pour la mise au point de l’ADN produisant l’ARN aurait dû être enlevée en production. Dans la course au vaccin, il est possible que Pfizer ait sauté cette étape …
Le Buzz
Le professeur Raoult s’est récemment exprimé, relayant deux études : « une italienne portant sur 300 000 cas et une sud-coréenne portant sur huit millions de cas, exposent des études épidémiologiques rapportant une augmentation des cancers chez les vaccinés (+37% de plus chez les vaccinés en Corée) », écrit-il. Le professeur termine par un appel à avoir « des réponses scientifiques pour une fois » et à ce que ces études soient reproduites.
Il n’est pas le seul à s’exprimer sur le sujet. Rodolphe Bacquet en a fait un article sur son site « Alternatif Bien-être », se référant lui aussi aux deux études et révélant avec un exemple documenté, la possibilité que l’ARN des vaccins puisse intégrer notre génome. Et sur Europe 1, la journaliste Christine Kelly interrogeait l’oncologue Jean-Philippe Spano sur les causes de l’explosion prévue des cas de cancers d’ici 2050, qui a fait dernièrement les gros titres des médias. L’oncologue s’est borné à évoquer le tabac, l’alcool et l’environnement. Néanmoins, on fume et on boit beaucoup moins qu’avant, c’est un fait reconnu. La journaliste a alors fortement embarrassé le spécialiste, suggérant que la vaccination Covid était peut-être en cause…
La riposte de l’ennemi : le contre-buzz
Alors que la révélation de ces deux études se répand dans les médias, une autre rumeur reprend le dessus afin d’en dissimuler l’impact : il semblerait que le vaccin contre le Covid 19 booste le traitement contre le cancer ! Et de lancer la piste salvatrice d’un vaccin à ARN Messager contre le cancer. L’internet est actuellement noyé de cette nouvelle époustouflante. Ainsi, quand nous lançons une recherche Google « Vaccin covid + cancer », ce sont ces articles qui apparaissent et non les révélations des deux études évoquant la corrélation entre vaccin Covid et explosion des cancers. Mais qu’en est-il réellement ? On vous explique tout.
La réalité scientifique expliquée en termes clairs
Patrick Scieller est un passionné de la question. Titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire, il se trouve que le sujet de sa thèse au sein du laboratoire du CNRS de Villejuif portait sur le promoteur du virus SV40, qu’il a étudié entre 1987 et 1991. Il nous donne ainsi des explications concrètes et des pistes de réflexion.
Au sujet de la présence du promoteur SV40, il explique qu’« il n’y a aucune utilité à la présence de ce promoteur en tant que composant des vaccins Pfizer. Ce promoteur est un outil de génie génétique utilisé lors d’expériences servant à mettre au point un ADN. Il doit ensuite être enlevé. Le problème est qu’il comporte une séquence qui favorise la pénétration de l’ADN (du vaccin) dans le noyau de la cellule (du vacciné). En outre, il peut s’intégrer dans le chromosome d’une personne et déclencher la fabrication d’un gène, par exemple un gène cancérigène, s’il se trouve devant.»
Mais selon lui, cette particularité propre aux vaccins Pfizer n’est pas la plus grave car la probabilité pour que les fragments d’ADN présents s’intègrent à celui de la personne recevant le vaccin reste assez faible (cette probabilité aurait dû tout de même suffire, à elle seule, à interdire la mise sur le marché d’un tel vaccin). La gravité tient de la présence de la protéine Spike, présente dans tous les vaccins Covid. Patrick évoque la « spikopathie » qui va provoquer un état inflammatoire dans l’organisme, état propice au développement d’un cancer mais surtout la capacité de la protéine Spike d’inhiber une autre protéine présente dans notre organisme, appelée P53, dont le rôle est justement d’empêcher les cellules de devenir cancéreuses. « La protéine Spike empêche à terme l’organisme de se défendre contre la survenue d’une cellule anormale, qui ne pourra être ni corrigée, ni détruite et pourra déboucher sur un cancer ». Quant à la technologie à ARN Messager, il met en garde sur les nombreuses inconnues qui subsistent encore avec cette technologie que l’on ne maîtrise pas à l’heure actuelle : « On ne sait pas ce qui va être produit ni en quelle quantité, ni dans quels organes ».
Cette réalité est glaçante et pose question sur leurs intentions…
Pour aller plus loin :
Le rapport des Enfants d’Hippocrate
L’article de Rodolphe Bacquet du site « Alternatif Bien-être
La vidéo de Christine Kelly interrogeant Jean-Philippe Spano
