L’histoire n'a aucune utilité si elle n'agit pas comme un contre-pouvoir, un outil pour démystifier le présent et le rendre accessible à l’action humaine. En situant le présent dans un contexte historique, l’histoire empêche le « discours autorisé » de le figer en fatalité, en nécessité incontestable. Cette vision rend à l’histoire un rôle subversif et émancipateur, car elle rappelle que le présent n’est pas un état de fait immuable, mais le produit d’un ensemble de choix et de circonstances. Ce savoir historique devient alors « immédiatement politique », car il rend à chacun la liberté de questionner, de délibérer, de se sentir acteur dans le cours des événements.
Une troisième série d'aphorismes où l'on apprend, entre autres, qu'une nouvelle maladie est sortie du marais. Cousine du paludisme, elle est d'origine parasitaire. Elle provoque ruine et corruption du corps qui en est atteint.
Deuxième volet de notre dossier. Par inconscience ou duplicité, les autorités font tout pour qu’une catastrophe naturelle impacte au maximum une population sinistrée, jusqu’à entraver, voire interdire les secours. Le chaos, la mort, la précarité et la pauvreté deviennent alors des méthodes de coercition des masses. La récente catastrophe de Valence en est un cas d’école, un laboratoire d’ingénierie sociale à l’échelle d’une région d’un pays d’Europe. Voici une nouvelle bataille de la guerre contre les peuples, déjà expérimentée en plusieurs points du globe.